Aspects comptables de la location meublée non professionnelle

Les charges déductibles

Les charges déductibles correspondent à toutes celles engagées dans l’intérêt de votre activité de loueur en meublé.

Pour les comptabiliser : il faut normalement que ces factures aient une date égale ou postérieure à votre date de début d'activité. Pour les dépenses de travaux ou de mobilier, certaines pourront être immobilisées et donc amorties.

Voici les charges les plus courantes que vous pourrez déduire :

  • Assurance du bien, assurance loyer impayé ;
  • Charges de copropriété ;
  • Electricité ;
  • Entretien et réparations (parfois immobilisées) ;
  • Honoraires d'intermédiaires (agence immobilière) ;
  • Impôts et taxes (taxe foncière, taxe d'habitation si vous la payez, Cotisation Foncière des Entreprises (CFE)) ;
  • Téléphone & Internet ;
  • Intérêts d'emprunt et frais de dossiers (si l'emprunt a été effectué dans l'année) ;
  • Frais bancaires ;
  • Mobilier ;
  • Ménage ;
  • Frais de comptabilité et/ou adhésion à un Centre de Gestion Agréé (CGA).

Cette liste n'est pas exhaustive. Par exemple, tous les frais liés à l’acquisition du bien (frais de notaires, honoraires d’agence, frais de dossier bancaires…) peuvent venir la compléter.


Les dépenses amortissables

Les dépenses amortissables sont celles que l’on va immobiliser c’est-à-dire les travaux importants qui sont utilisés sur plusieurs exercices (peinture, plomberie, certaines réparations…)

Tout dépend de la nature des dépenses et de leur durée d’usage. Par exemple, des travaux de peinture seront déduits sur 10 années, et chaque année 1/10ème de la facture sera amorti.

L'un des postes principaux vous permettant de limiter l'impôt sur vos recettes de location meublée (dans 85% des cas, vous paierez moins d'impôts qu'au micro-BIC) est l'amortissement de votre bien mis en location meublée non professionnelle.

En effet, vous allez pouvoir ventiler les différents composants du bien, avec des durées spécifiques d'amortissement (terrain, gros-oeuvre, aménagements).

On considère qu'une durée moyenne d'amortissement d'un bien est fixée entre 30 et 40 ans afin que cela soit réaliste. Cela signifie qu'en fonction de la valeur du bien à la date de début d'activité, ce dernier va perdre de sa valeur chaque année, pendant cette durée moyenne.